dimanche 10 mars 2019

La nidification chez la mésange bleue

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Les mésanges bleues font partie des oiseaux les plus communs et les plus facile à reconnaître dans nos jardins. 

Elles les visitent souvent en groupes pouvant compter jusqu’à 20 oiseaux, et aiment venir se nourrir aux mangeoires à graines et sur les plateaux.


Les mésanges ont parfois besoin de plusieurs semaines pour construire leur nid composé de mousse. Elles utilisent des plumes, de la fourrure ou de la laine pour la finition avant le début de la ponte. Ce sont des oiseaux aux pontes importantes allant de 8 à 12 œufs, certaines ayant même totalisé jusqu’à 16 œufs.

Les couples de mésange bleue font deux nichées par an. La première entre fin avril et mai et la seconde courant juin.

C'est le mâle qui choisit l'endroit de nidification, il prend son temps, pour choisir celui qui lui semblera le meilleur, puis se met immédiatement à baliser les limites du territoire qu’il s’est fixées. Alors en plein cœur de l’hiver, on entendra chanter la mésange en des endroits bien visibles afin que chacun sache qu’on est là à la frontière de son domaine. Elle volera ainsi de place en place tant pour marquer son domaine que pour attirer les femelles. La mésange défendra d’ailleurs son territoire avec beaucoup de conviction, elle est hargneuse et bagarreuse vis à vis des intrus, on dit d’ailleurs souvent qu’elle a mauvais caractère.

Puis elle effectue une parade nuptiale pour attirer et séduire une femelle. Il vole  en glissé vers le nid pour y inviter la femelle, puis lui offre de la nourriture, la femelle adopte alors une position de quémandage typique des juvéniles : les ailes baissées et le bec ouvert.
Lors de l’offrande le mâle adopte lui aussi une position caractéristique de la parade amoureuse, il déploie ses ailes et les fait trembler. Toute la parade est accompagnée de nombreux cris du couple.

Une fois la ponte commencée, de nouveaux œufs sont pondus chaque jour, habituellement de bonne heure chaque matin. La femelle commence alors à retirer des plumes de son abdomen pour créer une « tonsure de couvée » dont elle se servira pour l’incubation d’une durée d’environ deux semaines.

Même si le mâle lui apporte de la nourriture pendant la couvaison, elle ne sera pas dépendante de lui et quittera le nid pour se nourrir en journée. Les oisillons naissent chauves et aveugles, et la femelle continuera de les recouvrir fréquemment pour maintenir leur chaleur corporelle, surtout pendant les cinq premiers jours.

On a pu calculer qu’en une vingtaine de jours de nourrissage, le couple de mésange attrapait 10 000 chenilles ou insectes, soit 500 par jour. Ce sont donc de fameux insecticides naturels qui malheureusement meurent souvent victimes des insecticides chimiques, qu’ils ingurgitent en même temps que les insectes.

A mesure que les oisillons grandissent et que leurs plumes poussent, ils auront chacun besoin d’une centaine de chenilles par jour. Les parents seront donc très occupés s’ils ont de nombreuses bouches à nourrir. Les jeunes oiseaux seront donc laissés sans surveillance la plupart du temps, même si les parents ne sont jamais bien loin et qu’ils observent ce qui se passe.
Les oisillons resteront dans le nid environ 19 jours après l’éclosion, mais cette durée peut varier pour chaque couvée. Une fois devenus grands, les jeunes oiseaux resteront plusieurs semaines avec leurs parents pour découvrir le monde extérieur. Il peut arriver qu’ils se rendent également aux mangeoires et aux plateaux pour prendre des forces et pouvoir commencer à devenir indépendants.


samedi 2 mars 2019

La construction d'un nichoir

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Pour la construction de mes nichoirs, j'ai choisi le type à "balcon".

Le balcon a deux avantages indéniables : d’une part, il protège la nichée de l‘entrée des vents coulis et de l’humidité, et d’autre part, il empêche les pattes des prédateurs (oui le chat domestique est un prédateur) de commettre l’irréparable.

Le nichoir doit être suffisamment éloigné du sol pour éviter les intrus et bien exposé au sud-est. Il faut aussi s’astreindre à ne pas ouvrir le nichoir pour tenter de savoir s’il est occupé, car c’est le meilleur moyen de faire échouer une nichée.

On utilise le sapin ou le peuplier de préférence. L'aggloméré (ou panneau de particules) et le contreplaqué sont à proscrire pour les nichoirs ordinaires car même le contreplaqué "marine" n'a pas une longévité comparable à celle du bois bien entretenu. Les planches de sapin dites "à coffrage" sont de qualité suffisante pour le type de travail envisagé. Leur prix est modique chez les marchands de matériaux de construction.
On peut également utiliser le mélèze, le cèdre rouge ou le robinier faux-acacia qui sont des bois imputrescibles.
Épaisseur conseillée : 18mm, ce qui correspond à une épaisseur commerciale courante. Tous les plans présentés sur ce site tiennent compte des dimensions commerciales des matériaux. Ne jamais utiliser une épaisseur inférieure à 10mm: un nichoir thermiquement bien isolé favorise une reproduction précoce.

J'ai utilisé des tablettes de sapin de 18 mm que l'on trouve couramment dans la grande distribution pour réaliser des étagères.

Une fois le nichoir construit, le bois est traité à l’extérieur seulement (intérieur brut) par l'application de plusieurs couches d'huile de lin. La première couche est appliquée avec de huile de lin chaude pour une meilleure diffusion à l'intérieur du bois;

Les points particuliers:

- Prévoir un système de verrou pour le toit pour le maintenir fermement.

- Percer 4 petits trous au fond du nichoir pour évacuer l'humidité éventuelle.

- Prévoir des trous de ventilation en partie supérieure pour évacuer la chaleur.

- Il est intéressant de réaliser une plaque métallique autour du trou d'envol pour éviter que certains prédateurs ne réussissent à agrandir le trou.

- Réaliser un rainurage sur la partie interne du toit (au niveau du déport) afin d'interdire toute remontée d'eau.

Diamètre du trou d'envol :

Selon les espèces que vous voulez attirer, vous pouvez choisir le diamètre du trou d'envol : un trou de 25 à 30 mm de diamètre est plutôt adapté aux mésanges bleues (Cyanistes caeruleus) ou nonnettes (Poecile palustris), un trou de 28 à 32 mm de diamètre favorisera la mésange charbonnière (Parus major) et le Moineau friquet (Passer montanus), tandis que le moineau domestique (Passer domesticus) a besoin d'une entrée de 32 mm de diamètre au moins.
Les mésanges, par exemple, sont très « attentives » à ces dimensions et n’adopteront pas le nichoir s'il ne leur convient pas.
 
Le schéma ci-dessous illustre un nichoir en bois simple à fabriquer, dit « nichoir à balcon ». Bien d’autres espèces peuvent être séduites par des nichoirs artificiels, comme les hirondelles, les martinets, la belle chevêche d’Athéna ou encore l’effraie des clochers, à condition que les nichoirs soient placés dans l’environnement des oiseaux bien avant la période de reproduction, pour qu’ils y habitent et aient le temps de bien l’aménager.


En partant de ce plan, on peut adapter la partie haute pour y installer une caméra d'observation.
Dans ce cas, on rajoute un plafond qui fait office de support pour les matériels de prise de vue et on rehausse le tout en fonction des dimensions de la caméra. Ne pas oublier de percer plusieurs trous dans cette extension pour évacuer la chaleur.

 



Vous pouvez retrouver plusieurs autres plans sur un excellent site que je recommande :  Nichoirs







mardi 25 septembre 2018

Réaliser un abreuvoir automatique simplement

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Voici une idée pour confectionner un abreuvoir automatique avec une bouteille d'eau et une soucoupe pour pot de fleurs.

Pour un fonctionnement optimum, il faut percer deux petits trous à l'endroit où se visse le bouchon.

On remplit la bouteille, on visse le bouchon, et lors du retournement de la bouteille dans la soucoupe préalablement remplie on dévisse le bouchon  et ainsi le système est opérationnel.



mardi 4 septembre 2018

Réalisation d'une mangeoire

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Septembre 2018

J'ai lu récemment un article qui expliquait que les oiseaux étaient en grande difficulté pour se nourrir pendant ces étés très secs. Ils ne trouvent pas assez de graines et de baies, et les spécialistes, qui les étudient, en ont trouvé dans un état d'amaigrissement avancé.
Normalement, on commence le nourrissage aux premières gelées et on l’étend jusqu’au mois de mars lorsque l’hiver se prolonge.
J'ai donc décidé d'agir et de confectionner une mangeoire à installer dans le jardin. Il suffit de quelques planches de récup, et d'environ 3 h de boulot, pour aider nos amis les oiseaux. Je vous présente ma réalisation afin de, peut-être, vous donner envie de réaliser la même construction.
L'avantage est que l'on peut lui donner une taille supérieure à celle que l'on trouve dans le commerce.

Dans mon cas, il s'agit d'une mangeoire double, dont voici les images:

Photo 1: Implantation générale : le toit est amovible afin de pouvoir remplir le réservoir à graines.
 
 
  

Photo 2: On peut voir, sur le devant, la première mangeoire, avec la vitre qui permet de contrôler la hauteur restante de graines. Au fond du réservoir vous pouvez apercevoir un déflecteur, réalisé d'un tube PVC de 32 coupé dans le sens de la longueur et fixé au fond. Son rôle est d'assurer une bonne distribution dans les deux zones de nourrissage et d'éviter que des graines stagnent au centre du réservoir.

Photo 3 : À l'arrière, une deuxième zone de nourrissage, séparée du réservoir à graines par une paroi opaque cette fois-ci, afin d'éviter que les oiseaux ne se voient et ne s'intimident.


Voilà ... En espérant que cela vous donne envie de réaliser la même chose.